Nous avons récemment reçu une lettre de notre ami Alexis, et nous avons immédiatement eu envie de partager son histoire de guérison et de vie libérée. Alexis repousse les limites du possible. Lisez son histoire ci-dessous, pendant que nous allons pagayer !
Bonjour Nolin et l'équipe TRAK,
Me voilà de retour de mon voyage après 4 300 km de pagayage en solo. Après avoir reçu mon TRAK l'été dernier, je me suis entraîné sur les lacs près de chez moi. Après 5 ans de maladie et 4 vertèbres fracturées, j'avais un travail pour me remettre en forme !
Je m'étais fixé un premier objectif : 1 000 km par tranches quotidiennes de 22 km sans interruption. Au début de l'automne, c'était fait et j'arrivais même à faire 30 km de temps en temps, sans interruption.
Ce dernier paramètre est très important, car si l'on doit lutter contre un éolien offshore par exemple, il ne sera pas question de s'arrêter. Je me suis donc rendu à Goa, sur la côte ouest de l'Inde.
J'ai commencé par remonter de grandes rivières, aux côtés de toucans, de serpents et même de crocodiles. Puis, j'ai pris confiance et, la mer s'étant calmée après la mousson, j'ai pu longer la côte et observer méduses, tortues et dauphins. Je passais régulièrement une heure à suivre des bancs de dauphins qui s'habituaient à ma présence silencieuse. J'en reconnaissais même certains à leurs marques et cicatrices.
Un mois et demi plus tard, après un peu plus de 1 000 km au compteur, je suis parti pour le golfe de Thaïlande. L'archipel de Koh Chang compte 56 îles et îlots répartis sur une superficie d'environ 100 km x 30 km. En trois mois, j'ai visité tous les îlots et îles, et certains plusieurs fois, car c'est un véritable paradis. Distance quotidienne maximale : 85 km, distance moyenne : 55 km.
Je pêche à la traîne, et ça prend du temps, car il faut remonter les lignes pour les débarrasser des algues et des débris accrochés au leurre. De plus, les jours où il y avait du poisson, je ne parcourais que 35 à 40 km. Je n'avais pas de Go Pro étanche, alors je prenais des photos uniquement avec mon téléphone, ce qui impliquait de le sortir et de le ranger dans son sac étanche. Du coup, je n'ai pas pu photographier les jours de grosse houle ou de vagues déferlantes. Dommage, mais bon, ces jours-là, j'étais très occupé !
Ce n'est pas facile de surfer avec le TRAK, surtout quand la mer est agitée et que le bateau est chargé pour le bivouac. Pourtant, je suis guide de rivière et j'ai 20 ans de kayak, dont du rodéo… Alors, je me suis entraîné et j'ai bien réussi : j'ai récupéré du polystyrène sur une plage que j'ai enveloppé dans un vieux gilet. Cette fois, la flottabilité était bonne, mais ce n'est toujours pas si facile de monter dans le bateau.
J'ai également fixé un plateau avec élastique tout à l'avant du kayak pour pouvoir y glisser la pagaie. Ce plateau protège la toile du bateau de la pagaie et, comme il est horizontal, il s'y ajuste parfaitement, me laissant toute liberté. J'ai ajouté une longue bande de mousse le long de l'hiloire, ce qui le rend beaucoup plus confortable. Le Trak est un bon bateau et j'ai passé un excellent moment à surfer sur les vagues, les grosses vagues et les vagues d'étrave des gros bateaux.
De retour en France, je n'ai qu'une envie : repartir avec mon TRAK ! Je pars maintenant en Espagne et peut-être à Majorque. ;)
Passe une bonne journée,
Alexis
Quel voyage incroyable tu fais, Alexis ! On adore voir où tu fais des vagues avec tes kayaks TRAK. Découvre les autres photos d'Alexis !
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Merci pour ta lettre Alexis, bon voyage !
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